Subventions aux associations

Le prochain conseil municipal (6 juillet) examinera un projet de réforme des subventions aux associations.
Nous en avions discuté lors de la préparation du programme pour les municipales.
Il est important d'échanger nos idées sur la manière de les rendre  plus équitables, sociales, utiles...
Vous pouvez le faire en répondant à ce sujet

Sûrement faut il déjà faire un distinguo entre des associations de type service (resto du cœur, syndicat) et les associations de type loisir. Dans le loisir autre distinction: assoc enfants ou adultes. Écarter la compétition du fonctionnement pour 2 financements distincts. Subventionner en fonction du projet et non projet en fonction de la subvention?

La réforme des subventions aux associations proposée par JJF, dans un contexte de restrictions budgétaires, pourrait bien lui servir de prétexte et de moyen pour réduire ces subventions. Méfiance !

La transparence voudrait que au delà du montant des subventions financières toutes formes d'aides aux associations soient effectivement chiffrées et connues (mise à disposition de locaux, de matériel, voire de personnel).
Est on aujourd'hui capable de faire ce calcul pour savoir ce que les associations perçoivent effectivement de la municipalité ?


Pour attribuer les aides à une association on peut se baser sur :
le nombre d'adhérents
la proportion de jeunes dans cette association
sa politique tarifaire (pratique-t-elle des réductions pour les jeunes, les chômeurs, les RSA, etc…)
son rôle social
son rôle éducatif
son rôle d'animation
sa situation financière

Il est évident que nous devrions favoriser les associations qui jouent un rôle social et éducatif, accueillent les jeunes et participent à l'animation des quartiers et de la cité.

Toutes les associations n'ont pas la même importance Une association à but caritatif ou favorisant l'insertion des personnes en difficultés doit elle percevoir plus ou moins d'aides que la société de chasse par exemple, ou une association qui aurait un but "élitiste" ?

L'aspect "culturel" de l'association peut être aussi un critère. Et qu'on ne vienne pas me dire que la chasse est un acte culturel !

Pour éviter le clientélisme ou le favoritisme les critères devraient être connus, hiérarchisés et chiffrés. J'ai lu quelque part que certaines communes s'étaient doté d'un calculateur avec un système de barèmes et de coefficients pour déterminer le montant des subventions.
Si cet outil peut paraître pratique et neutre, il peut être aussi dangereux car il risque de figer des situations et restreindre les choix avec des données essentiellement comptables. Selon les critères et le mode de calcul retenus , le résultat pourrait s'avérer différent du but recherché.

Il est aussi important d'aider les associations naissantes qui amèneraient des idées innovantes et socialement utiles sans avoir à attendre plusieurs années pour faire leurs "preuves". Idée à manier avec beaucoup de prudence et de circonspection si on ne veut pas financer des associations fantômes. Mais ce n'est pas pire que de spéculer sur la fréquentation d'un Centre aqualudique ou d'un Centre d'art moderne et certainement moins couteux.

La proportion ou le nombre d'adhérents issus de la commune doit elle être un critère ? Sous une autre forme, le financement des associations doit il être communal ou communautaire selon les situations ?
C'est un débat qui pourrait être posé et dont j'imagine mal les conséquences, compte tenu du fonctionnement des comcom en général et de la notre en particulier.

Dans le même ordre d'idée : les travaux et surtout le retard de l'ouverture de la nouvelle piste d'athlétisme a eu des conséquence financières pour les clubs sportifs et notamment pour le rugby (billetterie). Nul doute qu'une subvention exceptionnelle sera attribuée pour combler le manque à gagner. Qui devra, si tel est le cas, verser cette subvention, sachant que le projet est communautaire ?

C'est aussi dangereux de calculer la subvention en fonction de ce que, déjà, la mairie fournie. A ce compte là, certaines associations ont une salle, les sportif un stade. Il me semble que ces équipements font parti du bien commun comme le sont les routes pour circuler, les squares pour le repos etc.

Savoir ce qui est mis à disposition des différentes associations est quand même intéressant.
Quand nous organisions les journées nord/sud, la mairie nous faisait lourdement remarquer que si elle ne versait pas de subvention importante, elle "mobilisait son personnel", pour aménager la halle aux grains par ex. Ce qu'elle ne fait sans doute pas remarquer à d'autres associations ou à l'office du commerce.

oui Françoise, c'est vrai mais est-ce qu'un locale et de la logistique pour Nord/Sud compte autant dans la balance des subventions qu'une salle pour tirer à l'arc, pour moi non... quoique,i pour certains c'est peut être vital de se détendre au tir à l'arc, c'est peut être des suicides et des pétages de plomb en moins?